> > > Ah, les « stats » ! Faux amis, je n'arrête pas de l'expliquer à mes > interlocuteurs de Toulouse Métropole qui ne jugent l'intérêt effectif > d'une publication qu'au travers des statistiques de téléchargement ou de > consultation. > > Voici deux contre-exemples tirés du site Open Data de Toulouse > Métropole. > > 1. Le nombre de téléchargements comptabilisés pour jeu de données le > plus téléchargé ne révèle absolument pas une passion toulousaine pour > ce jeu mais résulte au contraire d'un bogue dans un script écrit par > un tiers pour récupérer automatiquement les mises à jour : le script > est parti en sucette et s'est mis à télécharger en boucle le jeu. > Cela n'est donc pas lié aux stat mais à une méconnaissance des méthodes de téléchargement employé. Un simple script pour vérifier qu'une données et télechargé plusieurs fois à partir de la même adresse te permettrai d'eviter les double comptage. D'autre part si tu ajoutes un test sur le fait que la données soit complètement téléchargé t'évite de comptabilisé les données annulé ou provenant d'une erreur de script.
Le script clic bouton c'est de la merde. Il faut ajouter une gestion d’événement et attendre un retour Ok de fin de téléchargement complet. > 2. Les orthophotographies publiées par Toulouse Métropole ne semblent > pas rencontrer un vif succès alors qu'au contraire, elles sont > massivement utilisées par les mappeurs locaux. Voici l'explication de > cette incohérence apparente : > > Les orthophotographies publiées par Toulosue Métropole sont de grande > qualité mais elles ont deux défauts majeurs aux yeux des mappeurs : > > - Elles ne sont disponibles que sous la forme de dalles de 17 500 > x 12 500 pixels. Ce format est pertinent pour certaines personnes > (il faut donc le conserver) mais pas pour les mappeurs dont les > applications exploitent bien plus efficacement des flux WMS/TMS. > > - Elles sont projetées selon la projection Lambert 93 (9 zones, celle > de Toulouse étant la zone CC43) - la réglementation française > imposant la fourniture à minima des images selon cette projection - > alors que nous avons une prédilection pour Mercator (projection > utilisée par exemple par Bing). > > Du coup, ces dalles ont été téléchargées une seule fois. Elles ont > ensuite été moulinées pour les reprojeter selon la projection > Mercator et les servir à partir d'un serveur OSM sous la forme d'un > flux WMS. > > Mais Toulouse Métropole n'a aucune statistique sur ce flux WMS et mes > interlocuteurs n'en auraient même pas connaissance si je ne leur en > avait pas touché deux mots. > > Dans ce cas c'est une méconnaissance du mode d'utilisation D'ou le fait de créer des compte ou de faire des tests pas seulement le site web qui te propose un simple téléchargement mais aussi sur les appels effectué sur les données fournies sur ton serveur de données Sur un services REST ou une API de flux JSON XML c'est très simple à réaliser > Bref, les stats du portail Open Data, il faut s'en méfier comme la peste > même lorsque ce portail délivre aussi les données dans un format « prêt > à l'emploi » via des web services. En fournissant de tels web services, > on facilite la réutilisation des données mais on ne voit pas pour autant > toutes les utilisations qui sont faites de ces données. > > Les stats doivent prendre en compte l'ensemble de tes modes de diffusion Le problème n'est donc pas les stats elle-même mais de savoir comment les intégrer et les exploiter. C'est comme les données ou les applications. Il faut en connaitre les rouages et les limites pour en faire une bonne utilisation. Dans ton cas ça résulte clairement d'une mauvaise utilisation. Je comprends pourquoi tu t'en méfies. Mais en même temps elle ne retourne que ce qu'il ont demandé ;-) Si tu sais pas comment fonctionne leur système d'acquisition, il le sera impossible d'exploiter correctement les données résultantes.
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