Je me doute bien qu'il existe des décharges sauvages. mon problème c'est existe-t-il quelque chose pour différentié les sauvages des officiels. Et que doit t on mettre sous le tag landuse=landfill ? en regardant un peu on trouve des décharge officiels, des décharge sauvage surement aussi, mais il y a aussi des anciennes décharges avec ou sans déchets en apparence, il y a aussi des terrils et surement des endroit qui n'ont jamais été des décharges mais qui y ressemble. Ça dépend de la définition de décharge et de landfill. Si on dit que c'est un endroit ou les gens viennent déposer des déchets c'est différent que si on le définie comme un endroit où il y a des déchets.
Le 19 août 2014 03:47, Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> a écrit : > Même si la loi prévoit que seules les centres d'enfouissement devraient > exister, c'est un fait aussi que pullullent aussi des décharges sauvages, > dont les propriétaires des terrains ne sont pas toujours responsables des > dépôts et ne veulent pas en supporter la charge du nettoyage ou de la > dépollution (qui peut être très coûteuse) : ils ont beau porter plainte, la > collectivité non locale plus ne veut pas en assumer la charge et souvent se > retourne contre le propriétaire pour l'obliger à nettoyer quand même. > > La situation existe aussi sur le domaine public (par exemple dans les > forêts domaniales) où les collectivités aussi tardent elles-mêmes à faire > le nettoyage et la dépollution Même quand elles en ont été averti (et on > sait aussi que plus il y a de déchets et moins les lieux sont respectés et > plus il y en a de nouveaux amenés au même endroit). > > Dans certains cas ce sont les assos environnementales qui organisent le > nettoyage quand c'est possible (simple ramassage) mais ce n'est pas > possible s'il faut des moyens techniques importants (excavations, pompes , > installations de filtrages et de retraitement des eaux polluées, collecte > des terres souillées pour retraitement dans des usines comme des > cimenteries avec des gros fours...) ou s'il y a des risques chimiques qui > nécessitent des personnels qualifiés et équipés et souvent il faut assi > payer une grosse facture d'énergie, louer les engins et camions et payer > les personnels. Même avec la collaboration des propriétaires, leurs moyens > peuvent ne pas suffire. > > Ensuite la situation peut perdurer pendant des années et le terrain être > même laissé totalement à l'abandon, ce qui amène alors la décharge sauvage > à recevoir de plus en plus d'ordures (généralement les plus polluantes et > moins facilement recyclables: déchets de chantiers de démolition, moteurs, > bidons de peintures, solvants, huiles; vieil électroménager... et même des > résidus issus de centres de recyclages ou de dépollution des eaux. Les > filières de recyclage sont aussi très compliquées et on trouve des > margoulins qui encaissent l'argent du recyclage, et envoient ensuite leurs > camions verser des déchets loin des yeux et au delà des frontières pour > échapper aux contrôles nationaux (car il n'y a pas de réel contrôle > international, au moins européen une fois que les déchets ont passé > "légalement" la frontière à l'exportation, mais clandestinement à > l'importation). > > Il s'en suit donc que les terrains restent alors pollués pour longtemps et > qu'il y en a de très nombreux comme ça (on n'est pas encore en France dans > la situation de Naples, mais avec le renforcement des contrôles en Italie, > on voit des camions franchir la frontière et déverser leur contenu en > bordure de route la nuit dans un pré un peu partout dans le sud de la > France. > > Ce n'est pas parce qu'on a une liste officielle de décharges autorisées > (avec des mesures de protection du sol, des nappes et des environs, et des > obligation de traitement sélectif et de surveillance) qu'on doit s'en > contenter: les décharges sauvages sont aussi certainement à cartographier > pour en mesurer l'étendue. Et alors trouver des sources de financement > (surtout des taxes locales et taxes sur les producteurs, et quelques > produits de la revente de produits recyclés...) pour que les collectivités > puissent organiser leur filière de nettoyage et dépollution et la contrôler. > > Bref, cartographier les sites officiels c'est bien, à condition de ne pas > oublier le reste qui est aussi important (mais là on n'a pas de liste, > c'est purement du travail de terrain : quand ces listes existent suite à > des dépôts de plaintes, elles sont souvent cachées, les collectivités > n'aiment pas trop exposer au public tous les lieux qu'elles savent pollués, > ou invoquent le secret des instructions en cours; et n'acceptent de le dire > que si la situation expose les résidents ou visiteurs à certains dangers > "avérés", après des mois ou des années en attendant les expertises). > Cependant il y a des listes de lieux dressées par des assos (de protection > animale, de chasseurs, de pêcheurs, de surfeurs, de randonneurs, de > consommateurs ou de résidents dans un quartier...); à chercher ur le > terrain ou quand elles se font connaitre dans la presse. > > > Le 19 août 2014 00:51, Jérôme Amagat <jerome.ama...@gmail.com> a écrit : > >> il n'existe qu'un tag pour les décharges : landuse=landfill ? >> Quand on regarde en france il y a beaucoup de chose tagger avec ça. >> (d’ailleurs, d’après ça le Nord-Pas-de-Calais est un dépotoir !). >> Normalement les seules décharges en France devrai être les Centres >> d'enfouissements qui vont être indiqué de la même façon : landuse=landfill ? >> >> _______________________________________________ >> Talk-fr mailing list >> Talk-fr@openstreetmap.org >> https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >> >> > > _______________________________________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr > >
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