Concernant la strategie carto de Google :

http://www.bilboquet-magazine.fr/revolution-google-lance-une-version-papier-de-google-maps/

;-)
Le 30 nov. 2013 07:30, "Philippe Verdy" <verd...@wanadoo.fr> a écrit :

> C'est vrai que les arguments évoqués par cet article d'un bloguiste
> openstrettmappeur utilise des arguments un peu limités pour convaincre. Si
> la bascule vers Google Map API v3 tombe en novembre, Google a prévenu il y
> a déjà plus de 3 ans et prolongé encore 6 mois de plus).
>
> Dans les faits il faudrait mieux parler de saine concurrence, le fait
> qu'on ne soit plus lié à un seul fournisseur (soit pour héberger un
> serveur, soit un service, soit la bande passante pour les tuiles, ...) et
> que donc les prix demandés par les fournisseurs peuvent être réduits autant
> que possible sur une base saine : celle des coûts réels, et qu'on garde le
> contrôle des données et de la présentation.
>
> Il suffit de comparer les offres de service pour OSM, elles sont peu
> chères en comparaison de ce que demande Google. Elles sont réactives aussi
> en terme de modifications et d'adaptation, on a plein d'options
> d'intégration.
>
> Les erreurs trouvées dans la carte sont également vite corrigées dans OSM
> (pas comme dans Google Maps où un signalement prend plusieurs mois avant de
> recevoir une réponse positive, et encore plusieurs semaines pour que la
> correction soit intégrée (Google utilise sa propre communauté pour valider
> les changements, via son appli collaborative cloud extrêmement compliquée à
> utiliser et d'une lenteur à peine croyable; et même quand cete applli cloud
> intègre et accepte une proposition, il faut accord que celle-ci soit
> validée par plusieurs, ce qui prend des semaines là encore. Avant quelle
> soit validée par le système, une Google Car sera repassée et annulera par
> ses données tout le travail collaboratif de la plateforme Google. Bref
> cette communauté Google travaille pour rien, et s'en rend compte, elle ne
> suit pas longtemp le projet (sauf quelques geeks encore passionnés mais qui
> travaillent sur des détails, jamais sur un aspect global du "projet" de
> Google.
>
> Je suis convaincu qu'un jour Google arrêtera les frais de sa solutions
> cartographique car ce sera tout bonnement plus facile (et plus rentable
> pour lui) d'utiliser le projet OSM et y contribuer directement. Il se fera
> une raison de la même façon qu'il a intégré aujourd'hui Wikipédia sur ses
> sites (et qu'il y contribue aussi).
>
> Le business de Google n'est pas sa carte en réalité, c'est le placement de
> sa carte dans des service en ligne en tant que vecteur de publicité et
> d'intégration de son moteur de recherche. Google pourra toujours s'il le
> veut intégrer OSM et ses propres services. Comme par magie alors ses cartes
> seront beaucoup mieux à jour et plus précises qu'actuellement. Meiux que
> ça, il trouvera pour nous plus de données libres à intégrer dans OSM (et il
> nous y aidera techniquement).
>
> Il supportera aussi la projet en hébergeant des serveur de tuiles très
> performants (en version bitmap ou en version vectorielle). Google a déjà
> construit de très bon alogos de traitement automatique des donénes de ses
> diverses sources (ouvertes ou payantes). Si pour répondre à ses besoins
> commerciaux dans certaines régions, Google décide de continuer à utiliser
> ses Google Car, il les déploiera là où c'est le plus utile, ou pour
> répondre à des besoins de l'actualité (par exemple en cas de crise
> humanitaire urgente où l'actualité se focalise sur une région et amène du
> traffic sur ses sites pour s'intéresser à la région).
>
> Seulement voilà Google devra se faire une raison: il ne sera plus le seul
> fournisseur de services. S'il veut faire la différence ce sera dans la
> qualité de son service pour les intégrateurs et dans les prix demandés.
> Mais il devra tenir compte des autres solutions et ne répondra pas à tout,
> ce qui laissera la place à de nombreuses niches locales, et toute la
> liberté pour tout le monde de développer de telles nouvelles niches en
> bénéficiant du travail communautaire et des tas de solutions alternatives
> développés.
>
> On aura donc un choix réelle entre le DIY (do-it-yourself) et l'achat à un
> fournissseur, avec des différences de coût aussi faible que possible qui
> permettront de faire ce choix et m'ême de le changer à tout moment. Faire
> le choix du libre c'est prendre un abonnement avec frais d'entrée réduit
> (et même nul pour une première utilisation expérimentale limitée), aucun
> frais de résiliation, et aucun engagement (pas comme pour le téléphone
> mobile !)
>
> Tous les anciens acteurs du logiciel propriétaire se sont mis au libre
> d'une façon ou d'une autre en renonçant à leur marché de niche dont le coût
> de  maintenance augmentait sans arrêt sans pouvoir dégager de nouveaux
> bénéfices. Même Google s'y met avec Android, Android OS et Chromium. Alors
> bientôt Google abandonnera sa plateforme "collaborative" et aura son
> "Google Mappium, pour utiliser son système actuel pour alimenter ou
> utiliser OSM plutôt sue sa base propriétaire. Et toutes les données
> ouvertes que Google intègre dans sa base propriétaire iront via son
> "Mappium" dans OSM.
>
> Je suis même convaincu que sans qu'il le dise, Google contribue déjà à OSM
> et qu'il prépare sa transition, tout bonnement car cela lui permetttra de
> multiplier les personnalisations proposées à ses intégrateurs. google
> contribue déjà aussi par certains outils. Google franchira le premier pas
> en proposant de l'hébergement pour nos serveurs de tuile, ou en finançant
> des universités pour qu'elles s'équipent ain d'héberger des serveurs
> cartographiques et de base de données pour OSM.
>
> Je suis convaincu que Google ne méconnaît pas la qualité et la richesse de
> la base OSM et la beauté de réelle de plusieurs de ses rendus (et que même
> les rendus les plus connus d'améliorent sensiblement. Bref n'attaquons pas
> Google avec de mauvais arguments mais sur ce que la transition vers OSM
> signifie: plus de possibiltés qu'avec Google seul. Google restera en
> revanche un fournisseurs de solutions possibles (y compris pour utiliser la
> carto OSM), et ce sont les petits fournisseurs actuels pour OSM qui
> devraient se préparer à l'arrivée de Google sur OSM.
>
> Et que Google restera encore là pour "boucher les trous" des zones
> délaissées, mais uniquement pour répondre à l'actualité car sinon cela ne
> lui sera pas rentable, mais qu'il en trouvera intérêt à le faire de façon
> pérenne qu'en le faisant via sa propre participation à OSM et non sa base
> propriétaire qoù cet apport ne lui apporterait que des bénéfices immédiats
> limités mais des coûts futurs bien supérieurs (mais cette fois il le fera
> de façon non cachée et sera même fier de s'afficher comme contributeur).
> Google a déjà franchi le pas dans diverses plateformes de collaboration (et
> Unicode, CLDR depuis longtemps par exemple, Wikipédia aussi maintenant, et
> même Wikisource pour la sauvegarde du patrimoine culturel public).
>
> Google nous aidera comme le fait Microsoft déjà partiellement avec son
> imagerie Bing (Yahoo nous a abandonné uniquement parce que cela fait
> doublon avec son alliance avec Bing et que Yahoo est lié à Microsoft).
> Nokia en mauvaise posture devrait aussi nous rejoindre rapidement. Michelin
> s'essaye déjà aussi à OSM. Les fournisseurs de navigateurs embarqués
> proposent maintenant aussi OSM mais vont se décider à fournir par défait
> une carto OSM. Apple viendra aussi. Et tout ce monde là travailelra cette
> fois en collaboration avec la Fondation OSM et les autres contributeurs
> libres.
>
> Laissons les venir nous petit à petit, à leur rythme, admettons qu'on
> n'est pas encore les meilleurs partout et que les solutions propriétaires
> répondent encore à des besoins non couverts. Jouons le jeu de la
> concurrence saine mais ne nous battons pas avec des mauvais arguments, mais
> uniquement sur ce que nous savons déjà faire bien et mieux que les
> solutions propriétaires ou pseudo-collaboratives (Waze par exemple qui
> devra se recentrer sur autre chose que le fond de base carto qu'il fait
> très mal, sa solution l'enferme complètemetn dans une niche de plus en plus
> exiguë qui risque de lui coûter de plus en plus cher, alors qu'il pourra
> nous rejoindre en transférant chez OSM une bonne partie de ses données;
> s'il veut survivre, il devra changer son modèle pour évoluer vers un
> service comparable à celui d'Ubuntu).
>
>
>
> 2013/11/28 Nicolas Moyroud <nmoyr...@free.fr>
>
>> Ça date de début novembre, mais j'étais passé à côté.
>> http://www.framablog.org/index.php/post/2013/11/06/de-
>> google-maps-a-openstreetmap
>> Il ne me semble pas avoir vu passer l'info sur cette liste. Désolé si
>> c'était déjà le cas.
>> Je n'ai pas pu m'empêcher d'y laisser un commentaire !
>>
>> Nicolas
>>
>> --
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>> Nicolas Moyroud
>> Site web libre@vous : http://libreavous.teledetection.fr
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