Un truc en cours de développement chez Microsoft devrait arriver sur les smartphones pour les rendre moins énergivores sur leur fonction GPS:
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-puce-gps-moins-energivore-grace-cloud-computing-43848/ Je me suis toujours demandé pourquoi le GPS bouffe autant d'énergie alors qu'il ne s'agit que d'écouter un signal satellite avec un codec largement matériel (pas plus compliqué que d'écouter un signal GSM) en veille, un chrono précis par matériel qui devrait ne pas consommer plus qu'une montre, et un peu de calcul de trigonométrie, un peu complexe certes mais seulement une poignée de microsecondes et à faire toutes les 5 secondes maxi.... Mais voilà les satellites GPS ont des trajectoires compliquées à suivre et l'idée est d'utiliser un serveur sur Internet pour calculer leur position instantanée et simplifier le traitement par des interpolations et triangulations beaucoup plus simples. Malgré tout pourquoi cela devrait diviser par 2000 la consommation de CPU comme l'affirme l'article ? Et pourquoi cela doit être sur un serveur cloud Microsoft, et pas sur un projet open-source ? Est-ce que c'est à cause des licences et spécifications propriétaires des fournisseurs GPS qui ne diffusent que des bibliothèques pas assez optimisés ou alors qui tentent de corriger des erreurs de mesure liés à certains effets de terrain ou des masquages temporaires, en utilisation une longue liste historiques de mesures successives. Ceci dit, la précision obtenue par cette technique n'est pas exceptionnelle : 35 mètres. Tout ceci laisse penser qu'en fait c'est la densité encore trop faible des satellites GPS dans le ciel qui limite la précision et ne permet pas des triangulations assez précises : données insuffisantes statistiquement. Avec les 3 grandes constellations (américaine, russe, européenne, et bientôt aussi la constellation chinoise) on devrait pourtant maintenant avoir un positionnement précis à moins de 5 mètres et un rafraîchissement des positions toutes les secondes ou moins (mais les GPS qui font ça ne sont pas vendus au grand public). Et même si chaque constellation a ses spécificités en terme de codification, chacune va finalement aboutir à utiliser les mêmes données de base : la position de chaque satellite dans le ciel (convertie en coordonnées cartésiennes), leur référence horaire, et un facteur de qualité statistitique de leur signal capté. L'autre problème du GPS est aussi le fait qu'il faut syntoniser l'antenne sur toute une série de canaux de fréquences, et même en parallélisant cela par une réception unique, c'est la taille des transformées de Fourier à calculer (selon le nombre de canaux à écouter) qui bouffe de la CPU, même avec une assistance matérielle. Pourtant une puce GPS pourrait ausi intégrer une douzaine de syntoniseurs matériels programmables (selon la liste des autres satellites observables, une liste qui nécessite un balayage initial pour les chercher, mais qui n'évolue que très lentement) sans avoir à faire des calculs lourds de transformées de Fourier pour obtenir les signaux numériques nécessaires, sans consommer autant qu'une puce de modem DSL. La fonction GPS des smartphones ne semble pas gérer en fait des données historiques pour les éphémérides déjà précalculés. Ca peut expliquer un gaspillage des ressources si tout le calcul est repris depuis le début comme si on n'avait aucune donnée préalable avant. Tout le reste c'est une triangulation 3D simple qui consiste à estimer le centre d'intersection commune de plusieurs sphères (dont le rayon de chacune dépend de la précision de mesure de chaque signal), avant de reprojeter le point 3D obtenu en coordonnées géodésiques (on peut intégrer aussi dans le calcul les sphères de positionnement des stations relais GSM, ou comme le fait Google, celle des hotspots Wifi publics et privés identifiés par leur leur SSID ou mieux encore par leur adresse MAC sur les hotspots ouverts). S'il y a des spécifications publiques (ou du reverse engineering...) il y a une large place pour un développement open-source, sans même avoir à se connecter à un serveur cloud de Microsoft (ou de Google, qui voudra le faire aussi pour obtenir notre géolocalisation sur ses serveurs avant même de retourner l'information calculée à nos smartphones), et ça éviterait aussi de consommer de la (chère) bande passante data sur un réseau mobile. Le 11 septembre 2013 14:31, Shohreh <codecompl...@free.fr> a écrit : > Bonjour > > J'ai deux solutions pour prendre des photos avec infos GPS: > - un smartphone Google Galaxy Nexus > <http://en.wikipedia.org/wiki/Galaxy_Nexus> > - un APN Sony DSC-HX20V > < > http://www.lesnumeriques.com/appareil-photo-numerique/sony-cyber-shot-hx20v-p12889/test.html > > > > Je n'ai pas encore utilisé la fonction GPS du Sony, mais je sais > d'expérience que le GPS du Nexus peut mettre plusieurs minutes à se repérer > (vu ce que ça bouffe comme batterie, le mode GPS est éteint en temps > normal), donc beaucoup trop lent lorsque j'ai envie de prendre une photo > d'un truc et l'ajouter dans OSM en rentrant. Il est possible que le > reflasher en CyanogenMod puisse améliorer la synchro. > > Existe-t-il des GPS plus rapides à connecter par la prise USB? Je pense par > exemple à un A-GPS <http://en.wikipedia.org/wiki/Assisted_GPS> externe > qui pourrait assister le Nexus. > > Sinon, quels smartphones Android sont-ils connus pour être rapides à se > connecter? > > Merci. > > > > -- > View this message in context: > http://gis.19327.n5.nabble.com/Smartphone-Android-avec-GPS-rapide-tp5777133.html > Sent from the France mailing list archive at Nabble.com. > > _______________________________________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >
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