On a pour ça un type de boundary=natural_region pour tout ce qui n'est pas
administratif mais plutôt culturel.

Lié plus ou moins bien à la géographie physique, plutôt moins que plus car
c'est souvent lié à une dénomination "administrative" (plutôt privinciale)
historique, sous forme d'un ensemble d'ancien villages dont les contours
ruraux externes étaient en fait assez flous, et qui ne sont pas
formellement les communes d'aujourd'hui, dont les frontières ont pu évoluer
pour inclure des villages qui ne faisaient pas initialement dans la région
culturelle historique.

Ce qui subsiste est régions culturelles est alors lié plutôt aujourd'hui à
l'activité culturelle actuelle, en particulier l'action de communication
des offices de tourisme, et les coopérations intercommunales (parfois
transfrontalières. C'est aussi parfois lié à des appellations d'origine
dans le secteur agroalimentaire, mais là le contexte légal des zones
d'appellation protégées est beaucoup plus strict et formellement définit
des listes de communes assez précises et c'est lié à certaines productions
mais pas d'autres dont les appellations protégées peuvent avoir des
contours différents.

Je me demande donc si les zones d'appellation protégées liées au produits
devraient être clairement séparées des autres régions naturelles liées au
tourisme. Je n'ai pas vu dans OSM de définition de ces zones d'appellation,
alors qu'elles existent en France mais aussi dans bon nombre de pays
européens, avec des définitions admises dans l'Union européenne par des
directives et des lois nationales. Si on cartographie les zones
d'appellation protégées il faudra un type de frontière bien précis, et un
tag pour désigner le nom du produit protégé (et ses traductions
éventuelles).

En revanche on trouve des tags pour les communes qui ont pris des arrêtés
anti-OGM (pas sous forme de frontière, mais sous forme d'un tag ajouté aux
communes existantes, ce qui n'est pas forcément très pratique si la
définition de ces zones a un découpage infracommunal ou si la décision
émane non pas de la commune mais d'une autre collectivité locale, ou d'un
groupement d'agriculteurs adhérents à une association ou une coopérative
non limitée à une commune mais plutôt à un type de production dans une zone
plus ou moins étendue et pas forcément contiguë non plus, ou à des
associations de résidents). Rappelons que les OGM sont à nouveau autorisés
en France dans l'alimentation animale, même si on ne les produit pas sur
place.

La question se pose donc de la multiplicité des zonages non administratifs
pour des usages très différents: doit-on les mettre dans OSM? Ou peut-on
produire à partir des données cartohraphiqes d'OSM et d'une base de données
externe listant des zones identifiées dans OSM, une carte de ces zones? JE
pense que ces données ont leur place et qu'OSM n'est pas dédié uniquement à
la cartographie des transports (motorisés ou non).

Mais pour les vraies régions culturelles c'est assez flou car elles sont
issues de données historiques et à la prise en compte d'une date de
référence qui n'est pas lcelle d'aujourd'hui. Et OSM est mal adapté pour
les données historiques. On ne peut donc cartographier dans OSM que les
régions culturelles poiur lesquelles il existe une organisation locale
chargée de les défendre et reconnue par une collectivité locale ou par la
loi (les zones d'appellation restant à part car liées à un produit mais
sans portée sur les les autres activités ou les résidents). Il me semble
que le minimum est d'abord de voir si on peut créer une base externe
permettant de référencer des zones administratives actuelles afin d'en
obtenir la géométrie dans OSM. Et alors de ne créer des zones dans OSM que
dans le cas où on ne peut pas faire autrement pour avoir une carte complète
du zonage.

Attention aussi au zonage privé (un bon exemple est celui des "Pavillons
bleus" qui est un label dont la définition peut changer à tout moment mais
n'est pas protégé par une loi, même si des collectivités veulent y
adhérer... en payant pour ça... Plus de paiement une année, et plus de
pavillon même si les critères d'obtention sont encore valables). Le zonage
des labels n'a pas sa place dans OSM à mon avis (d'autant plus qu'il y a
des problèmes de propriété intellectuelle, similaires en France à ceux des
"GR" en dépit de la reconnaissance par l'Etat de l'organisation qui les
promeut, mais en contradiction avec les règles de concurrence entre labels
si la dénomination est exclusive). Même chose pour la classification des
hôtels et restaurants (toques et autres labels similaires issus de certains
guides). Les labels ne désignent pas des régions culturelles.


Le 25 août 2013 02:36, Teuxe <te...@free.fr> a écrit :

> Bonjour,
>
>
>  Après, cet exemple est beaucoup moins vaste que « Massif Central » .
>>> Cela pourrait aller pour un massif du type « Plateau des Millevaches ».
>>>
>>
>> Je ne saisis pas bien la différence. On mappe les contours administratifs
>> des pays aussi bien que ceux des communes et ça ne pose pas de problème.
>> Pourquoi ce serait différent pour des massifs montagneux ou des zones
>> naturelles d'une manière générale ?
>>
> Les contours administratifs des villes, départements, pays, etc. sont des
> limites conventionnelles qu'il a fallu déterminer pour des usages divers et
> variés. Ils sont le plus souvent repérés par des particularités
> géographiques : cours d'eau, crêtes, etc. ou quand il n'y en a pas, c'est
> un choix plus ou moins arbitraire, guidé par l'histoire.
>
> Pour les désignations de zones géographiques comme le « Massif Central »,
> le « Plateau des Millevaches » ou un lieu-dit entouré de champs :
> - quand on y est, on sait dire qu'on y est,
> - quand on n'y est pas, on sait dire qu'on n'y est pas,
> - mais difficile de trancher quand on se trouve dans une zone
> intermédiaire, sauf à avoir choisi des limites physiques : on ne passe pas
> de la Manche à l'Océan Atlantique comme on franchit une barrière.
>
> S'il existe une liste de communes « officiellement dans le Massif Central
> » c'est bien pour trancher une fois pour toutes une limite qui n'aurait
> sinon pas de signification. Bien sûr on pourra trouver des gens qui
> chipoteront sur l'appartenance ou non d'un lieu à une dénomination, c'est
> l'essence même des frontières floues...
>
> Pour représenter ces zones sur une carte, en général on floute justement
> ces frontières ; ce qui compte surtout, ce sont les points fondamentaux (au
> moins, un centre d'intérêt) qui donnent le nom du lieu, et l'étendue
> approximative de la zone dans laquelle on peut se considérer « à
> l'intérieur ». S'intéresser à une limite d'une précision de moins d'1 mètre
> sur une zone floue de plusieurs milliers de km², ça n'a pas de sens.
>
> Teuxe
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