Le 20 mars 2013 16:55,  <fo...@letuffe.org> a écrit :
> google par adr_phpsource.php et getCoordonnees("125 rue de lille,roubaix , 
> france")
> retournait la latitude et la longitude
> google a bloqué ce fonctionnement et l'on me dit que OSM pourrait me fournir 
> cette fonction

Voilà une **excellente** nouvelle pour OSM qui va ramener de nouveux
utilisateurs que Google veut faire payer pour pouvoir accéder à son
API de géolocalisation...

Que du bon donc pour nous (plus on aura d'utilisateurs actifs,
notamment de la géolocalisation sur Nominatim), et plus les erreurs ou
oublis seront corrigés en ajoutant les infos manquantes dans la base.

Pas sur que cela concerne les pays en voie de développement -comment
Google pourrait d'ailleur faire payer ça alors qu'il manque lui aussi
d'informations fiables pour ça). De ce point de vue là, OSM est pour
l'instant à égalité mais peut rapidement faire mieux que Google.

Et sans doût si OSM a pu développer un jeu de données beaucoup plus
détaillé que ce qu'il a pu faire en achetant des données publiques
largement indisponibles dans ces pays, alors que les données d'origine
communautaire seront facilement et rapidement largement meilleures (on
l'a vu à Haïti), Google sera tenté lui aussi d'afficher des résultats
OSM sur ses cartes Google Map ou Google Earth, en citant cette fois
OSM et ses contributeurs comme source des données (comme il ne fait
déjà quand il cite des sources commerciales achetées par lui).

Ne désespérons pas, je même presque sûr que Google participe
indirectement déjà à OSM notamment dans les PVD, car il a besoin de la
communauté et n'a pas de partenaires commerciaux ou gouvernementaux
pour lui fournir des données suffisantes pour ses applications.

A noter : le Burkina Faso va accueillir bientôt en avril l'IGN pour
l'aider à développer sa propre cartographie. Consultez le site de son
institut géographique. L'Insee aide également le Burkina Faso pour ses
données statistiques et démographiques. Mais même avec ces partenaires
gouvernementaux extérieurs, le Burkina ne pourra pas être aussi
efficace que la communauté mondiale, sa population locale, et les ONG
installés dans le pays qui recueillent des tas de données que le pays
n'a pas les moyens de développer sur des surfaces très étendues, où la
connaissance du terrain est encore largement transmise de façon orale
et très loin de la précision des outils GPS modernes.

Pourtant les cartes sont un instrument de planification efficace pour
savoir où sont les besoins en infrastructure (routes, ponts, réseaux
électriques et d'eau, surfaces cultivables, mesure des effets des
calamités naturelles...), mais aussi en sécurité (repérer les
"planques" naturelles, les réseaux illicites, les traffics, rechercher
des disparus, défense nationale et défense contre les groupes
terroristes, ainsi que protection des populations locales contre leurs
agissements, avec un soutien  efficace là où les besoins sont les plus
urgents, particulièrement quand le pays est pauvre et doit économiser
ses moyens mis en oeuvre comme dans tous les pays du monde y compris
la France elle-même).

Les solutions communautaires ne coutent pas cher et rendent service à
tous, gouvernements inclus (mais sans que celui-ci puisse s'approprier
pour lui seul les infos). Les cartes libres sont aussi des instruments
de démocratie où les citoyens de base s'approprie mieux la gestion de
leur territoire de vie et apprend à gérer ses ressources et son
environnement (notamment la gestion des déhets qui est dramatique dans
plein de pays pauvres, surtout par méconnaissance de leur impact).

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