Le 14 mars 2013 22:37, Ista Pouss <ista...@gmail.com> a écrit :
> On ferait une erreur en disant : "On a besoin du rendu pour taguer, c'est
> une erreur que d'en faire abstraction". Pourtant, d'où viennent les limites,
> si ce n'est du rendu ?

Là tu pousses un peu : le Sahara ou les massifs de montagne, ou encore
les baies ou deltas ont existé bien avant qu'on commence à dessiner
des cartes. Certaines limites sont assez précises mais pas partout
(par exemple une baie est bien délimité sur la ligne de côte mais
jusqu'où s'étent-elle en mer ?

A mon avis pour les limites floues, il ne faut pas tenter de les
superposer, mais un pourrait taguer le way pour indiquer que justement
sa précision est floue (ensuite si un rendu veut afficher quelque
chose il évitera d'afficher une ligne en dur et tentera plutôt un
dégradé semi-transparent pour atténuer ce contour. Il n'empêche que ce
contour sera utile ensuite pour donner une idée de la taille de
l'objet et sa position indicative sur la carte et une idée de con
étendue.

Et c'est là que cela se distingue des natural=* qui eux sont plutôt
destinés à avoir des limites assez précises. Mais comme on a des cas
mixtes (les baies qui ont partiellement délimités de fa_on assez
précise par exemple), je pense que les limites floues sont à indiquer
avec un tag sur un way donnant par exemple une largeur de buffer (en
mètres) sur l'incertitude : si on ne zoome pas trop, cette limite
indicative devient à l'échelle de la carte de plus en plus "précise" à
l'oeil, et au zoom le plus faible peut devenir aussi réduite qu'un
seul pixel.

On peut aussi être flexible avec ce système en acceptant même des
contours non fermés (une simple ligne pour désigner une vallé par
exemple, en ajoutant le tag de largeur indicative de buffer et qui
suffit à donner une mesure de l'incertitude sans avoir à tout tracer,
et qui permet aussi à un moteur de rendu de positionner le libellé
tout le long de cette ligne, la largeur de buffer pouvant aussi
permettre de calculer une taille de police adaptée et de jouer sur
l'espacement des lettres du libellé (en grande taille ce libellé
pourrait alors avoir une graisse importante, tout ne restant
semi-transparent pour ne pas cacher les autres détails plus précis,
car il sera en revanche impossible de dessiner le libellé le long du
contour flou qui ne représente en plus qu'une toute petite partie de
la surface concernée). Cela rend alors une carte informative malgré
tout.

Oui dans tout ça il y a des considérations sur ce qu'on peut faire
dans un rendu, mais je n'appelle pas cela taguer pour le rendu car
cette méthode n'indique pas précisément ce que chaque poteur devra
faire pour afficher l'information au mieux sur la carte.

Une règle à adopter tout de même : ne pas réutiliser les mêmes ways
pour les limites floues et les limites précises comme les "boundary".
Mais on peut en revanche les réutiliser pour séparer deux éléments
flous de même nature (par exemple pour couper un même massif en
sous-massifs, avec des multipolygones dont tous les ways sont flous,
ce qui évite de surcharger la carte).

Autre règle : si la limite est floue, pas la peine de mettre plus de
noeuds que nécessaire pour donner une idée de la forme, moyennant la
distance indiquée d'incertitude : si on n'est pas à 10 ou 100
kilomètres près, pas la peine de définir des polygones avec des noeuds
tous les 20 mètres comme on pourrait le faire pour des cours d'eau aux
rives bien dessinées (ou définies par un niveau de référence quand le
cours d'eau est canalisé) ou des lignes de côtes rocheuses ou encore
des voies de chemin de fer : on peut alléger le travail sur la base en
limitant le nombre de points.

Pour le reste, si on a correctement indiqué la marge d'incertitude
(largeur de buffer), les moteurs de rendu feront de leur mieux pour
traduire cela en quelquechose d'utile. Et cela pourrait concerner non
seulement des zones naturelles mais aussi des dénominations
toponymiques comme des lieux-dits ou des quartiers de ville qui n'ont
pas de réelles frontières bien définies (ce qui sera mieux que de
placer seulement un noeud sans aucune indication de l'étendue
approximative que cela désigne).

Dans ce cas, même pour un noeud place=* on peut améliorer les choses
en indiquant aussi une taille de buffer dans un tag sur ce noeud (et
plus besoin alors de dessiner un way circulaire autour), un moteur
trouver alors d'autres moyens pour afficher le libellé d'une meillure
façon, en évitant des superpositions s'il sair le faire, à condition
d'avoir une idée de ce qui lui est permis de modiier par rapport à la
position indiquée au départ : l'indication explicite de l'incertitude
(taille de buffer) lui permet plus de flexibilité pour afficher l'info
la plus intelligemment possible, et cela nécessitera très peu de
données dans la base.

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