Autre intérêt du modèle à subarea : le cas où le modèle hiérarchique
théorique n'est pas complet pour chaque niveau.
Prenons le cas de la Belgique, elle est divisée en 3 régions
(admin_level=4) elles même divisées en provinces (admin_level=6) et
arrondissements (admin_level=7).

Pourtant une des trois régions (niveau 3), celle de
Bruxelles-Capitale, n'est divisée en AUCUNE province (niveau 6), bien
que la région soit elle-même un arrondissement unique (niveau 7).

De fait la Belgique n'est pas totalement couverte par la liste de ses
provinces (cas similaire aussi en Allemagne avec les statuts
différents des Villes-Etats)

Si on faut une requête seulement géométrique, on va détecter un trou
dans la couverture au niveau 6, et rien n'indiquera qu'il faut aussi
inclure l'arrondissement de niveau 7. Avec les subareas, on n'indique
explcitement : les enfants "subarea" de la région de
Bruxelles-Capitale (niveau 4) sont son unique arrondissement au niveau
7 (tel qu'indiqué dans la définition de sa relation), et non une
province de niveau 6.

En Espagne, où chaque communauté autonome va pouvoir disposer de sa
propre organisation administrative, les niveaux ne seront pas
équivalents d'une communauté autonome à l'autre, et pourtant il faut
un modèle pour synthétiser la définition admministrative de chacune.

De plus, si on revient en Belgique, celle-ci dispose de deux types de
divisions indépendantes au niveau en dessous :
- les 3 régions (avec pour chacune un parlement compétent) qui
couvrent toute la Belgique
- les 3 communautés lingusitiques (avec aussi pour chacune un
parlement compétent), différentes des régions, mais qui recouvre
également la Belgique en totalité.

La Belgique dispose donc dans sa définition de 6 membres subarea. bien
que distingués par leur type (indiqué dans les attributs propres aux
relations enfants). Le parcours exhaustif selon un type de division ou
l'autre reste possible. Mais impossible à certifier avec un modèle
ayant juste des frontières externes non réellement qualifiées.

Le modèle sans subarea utilisé en France ne fonctionne bien (avec
beaucoup de difficultés) QUE parce qu'il forme une hiérarchie
administrative uniforme à tous les niveaux, et offrant une couverture
totale formant une partition de l'espace national (ce n'est déjà plus
vrai pour la France avec les collectivités uniques ou fusionnées dans
les DOM et COM, ou avec les EPCI...)

Il ne marche pas plus avec les frontières floues (pas de ligne
administrative claire entre deux territoires enfants, qui se
recouvrent alors partiellement dans la zone frontalière plus ou moins
partagée autour de leurs contours flous, et délimitée par les
frontières d'extension *maximales* de chaque territoire enfant.

Même en France où des petites zones de gestion conjointe existent
aussi pour des territoires partagés (y compris avec des pays voisins :
on a le cas en métropole avec la Suisse à l'aéroport de Mulhouse-Bâle
: souveraineté française de jure, mais administration suisse ; on a le
cas avec l'Espagne pour une partie des eaux territoriales dans le
Golfe de Gascogne).

Les admin_level du modèle hiérarchique complet et uniforme, et
partitionné (sans superpositions) basé uniquement sur les contours
externes ont du plomb dans l'aile... Et la France fait cavalier seul
dans OSM en voulant imposer aux autres pays un modèle basé uniquement
sur des frontières étanches et exclusives, et difficiles à maintenir
cohérentes.

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