Le 1 septembre 2012 22:19, Vincent de Chateau-Thierry <v...@laposte.net> a écrit : > > Le 01/09/2012 22:04, Jean-Claude Repetto a écrit : > >> On 01/09/2012 21:48, rene 2 wrote: >>> >>> >>> en passant, quelle projection utiliser pour avoir une vue du cadastre et >>> d'une image viable et non déformée ? Merci >>> >> >> A ma connaissance, ce n'est pas possible dans JOSM. >> >> Je pense que le plugin cadastre pourrait être amélioré pour qu'il >> reprojette le Lambert 9 zones en pseudo-Mercator, lorsque le cadastre >> est vectoriel. (Il est très facile de reprojeter des vecteurs, >> contrairement aux photos).
Ce n'est guère plus compliqué de reprojeter une image bitmap. Il y a tout ce qu'il faut dans Java, via les API de rendu 3D (nécessaire pour supporter le mapping de textures, cela utilise une transformation linéaire à 4 dimensions, la 4e étant introduite pour supporter la correction de perspective en travaillant non pas sur des coordonnées 3D mais sur des coordonnées dites "homogènes". Avec l'API 3D, on a tout ce qu'il faut : translation, rotation, correction non linéaire (pas exactement celle d'une transformation MErcator, masi à l'échelle d'une tuile, c'est largement suffisant pour avoir un rendu rapide). D'ailleurs cela permettrait aussi de travailler avec une autre orientation que toujours le haut des tuiles vers le Nord, et de travailler aussi sur les zones polaires (la limite de Mercator c'est justement les déformations intolérables au delà des 85 degrés de latitude : vous avez l'impression en Mercator de dessiner un rectangle à angles droits, et ce que vous tracez réellement est un trapézoïde plus large du côté le plus proche du pôle) ... Mercator pour tracer des bâtiments en Nord Finlande ou le grand nord canadien ou alaskais, c'est pas bon du tout ! Certes on n'a pas grand chose à tracer près du pôle nord vu que c'est de l'océan, malgré tout l'alignement de certaines structures n'est pas bon si ous utilisez dans JOSM un truc qui dessine un rectangle ou "rectifie" les angles droits. Ou si vous tracez des lignes aériennes (qui suivent les grand-cercles). Il nous manque tout autant un outil permettant de suivre les grand cercles terrestres. Partout on suppose que si ce qu'on voit en WGS84 est un rectengle parfait, cela représente un rectangle. De plus si on voit un carré parfait, cela ne réprésente pas un carré au sol dès qu'on s'éloigne de l'équateur, malgré la correction de la latitude destinée à atténuer cet effet : cela ne marche que pour un carré dont les côtés sont alignés aux méridiens et parallèles. Si on avait une vraie projection sphérique, un carré au sol serait vus comme un "rectangloïde" avec des angles légèrement plus grands que l'angle droit et des côtés "arrondis" (suivant les grand cercles), sauf si un des côtés est appuyé directement contre l'équateur. Je ne dis pas qu'il faut changer la base pour utiliser d'autres coordonnées que les coordonnées "polaires" sur le géoïde WGS84, juste que cette représentation facilite les recherches et le stockage de tuiles prérendues, mais avec un problème d'échelle non linéaire. Si on visualise les tuiles "carrées" WGS84 en "vrai" rendu, elles ne sont plus carrées du tout mais recangloïdes avec le côté réellement le plus grand qui est celui du parallèle le proche de l'équateur, le côté le plus petit étant celui sur le parallèle le plus près d'un pôle, et les deux autres côtés égaux et symétriques, Ce carré WGS84 présente une courbure négative vers l'extérieur du rectangloïde sur ce côté le plus proche du pôle, et une courbure positive vers l'intérieur du rectangloïde sur le côté opposé plus proche de l'équateur; et les 4 angles réels sont chacun plus petits que l'angle droit). Si en observation réelle (non pas d'une verticale théorique partout sur la tuile, mais depuis un point de vue distant), on ajoute l'effet de perspective qui modifie encore ces courbures et réduit encore les angles apparents pour l'observateur. Aucune projection ne préserve réellement tous les angles (seuls certains angles sont préservés les autres sont autour d'une moyenne juste optimale) ni les rapports de longueurs (une solution optimale préserve les surfaces, et les angles optimaux précédents, mais au prix d'une grande déformation des rapports de longueurs entre les parallèles différents). Le but reste tout de même de pouvoir tracer ce qu'on voit au plus près du niveau du sol avec le moins de déformations possibles, et sur la surface couverte par une même tuile. Afin de permettre le tracé de bâtiments : l'imagerie est alors prise à une altitude au moins 10 ou 20 fois supérieure à la diagonale d'une tuile pour limiter l'impact supplémentaire de la perspective (le mieux étant l'imagerie satellite, par rapport à celle de l'avion, car cette perspective devient quasi linéaire ; mais l'imagerie demanderait aussi que l'angle de prise de vue au centre de la tuile soit quasi vertical et non oblique : l'orbite géostationnaire ne répond pas à cela, et du coup on n'utilise des satellites largement en dessous de cette altitude afin qu'ils puissent couvrir une large déviation de latitude). Dans JOSM on devrait pouvoir simuler cette vue par satellite en orbite basse, avec une caméra disposant d'un zoom avant de bonne qualité, et une optique linéaire (ce qui n'existe pas non plus en réalité car on a des distance de focale limitée dans les caméras) pour obtenir des formes réalistes; même si ça veut dire qu'en couvertissant cette vue en coordonnées WGS84, il n'y a plus rien de "droit", il faut donc ajouter des points intermédiaires sur les longs segments, et ces segments colinéaires sur les terrains ne le sont plus colinéaires (on ne devrait accepter aucun segment long de plus de 2 à 10 kilomètres) _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr