Faut pas pousser non plus. Qui produit ces émissions et qui les financent ? Et puis une émission ce n'est pas que des droits c'est aussi du temps d'antenne, qu'il faut financer toute l'année dans les comptes d'une chaine. Admettons qu'une émissions soit diffusable de façon limitée dans le temps mais faisons en sorte que les exclusivités de diffusion cessent au bout d'un certain temps au lieu de rester oubliés dans des catalogues, quand les questions ne fnancement des chaines ne sont plus d'actualité pour une émission donnée et que cette émission a cessé d'être vendue.
Il faudrait faire valoir que la seule gestion des droits pour des dourées très longues finit par coûter plus cher que ce que cela rapporte unitairement. On pourrait imaginer des solutions consistant à produire des émissions avec une licence open qui prendra effet automatiquement un an après la dernière diffusion par un diffuseur exclusif, afin de permettre de développer des catalogues alternatifs, dans une offre plus globale sur des sites auxquels les chaines elles-mêmes et producteurs participeraient et percevraient des droits uniquement dérivés (publicité, référencement, et intégration dans le site des flux temporaires dont elles ont l'exclusivité). Le principal écueil à vaincre ce n'est pas ces droits de diffusion limités mais l'accumulation des œuvres dans des catalogues oubliés qui ne rendent service à personne, pas même aux auteurs qui ont aussi besoin de notoriété pour produire d'autres œuvres et bien les vendre ou assurer leur promotion. On peut aussi imaginer des licences qui ne permettent pas les œuvres dérivées mais assurent une diffusion en l'état, afin que ces œuvres puissent plus tard servir de base à la production de nouvelles œuvres dérivées. Le vrai danger ce sont bien ces catalogues opaques (et qui coûtent cher pour rien). Ils enferment la création et les concepts pour top longtemps, au point qu'il faille attendre que les auteurs soient morts et enterrés depuis près d'un siècle avant qu'on ait une minuscule chance de les redécouvrir, si ces catalogues eux-mêmes n'ont pas souffert des outrages du temps en rendant les œuvres inexploitables. Cela ne rend là non plus service ni aux auteurs ni même à leurs héritiers directs, de totalement fermer les droits. Le 21 juin 2012 08:14, Christian Quest <cqu...@openstreetmap.fr> a écrit : > Disponible pendant 7 jours... (vive les licences libres !) > > -- > Christian Quest - OpenStreetMap France - http://openstreetmap.fr/u/cquest _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr