Le 12 juin 2012 18:57, Sylvain Maillard <sylvain.maill...@gmail.com> a écrit : > Connaissant tres bien certains secteurs se montagne, je suis parfaitement > d'accord pour dire qu'il n'y a pas besoin de recopier les noms sur une carte > (meme si techniquement on a appris les noms depuis une carte et qu'il > faudrait la citer comme source) !
Si réellement on connait son sujet, on consulte de toute façon une carte, et si possible plus d'une. Un passionné en aura de toute façon plusieurs provenant élaborées par diverses sources. Faut-il qu'il les cite toutes ? Si on a vérifié sur plusieurs sources indépendantes, qui chacune publient la même chose dans des objectifs pourtant différents (le tourisme, la randonnée, ne sont pas les mêmes objectifs que l'alpinisme et les activités sportives (qui souvent ont aussi leurs "petits noms" habituels pour désigner les sommets), l'environnement, la toponymie normative pour gestion de patrimoine, notaires, cadastre et administration fiscale, ou enore les noms vernaculaires des habitants d'une vallée (qui parfois utilisent en fait un nom dans une autre langue régionale ou patois local, qui souvent donne des noms de lieux dérivés comme des restaurants ou des noms de rues locales, ou encore qu'on trouve cités sur des monuments locaux, pas tous publics mais parfois religieux). Dans les faits il suffira de citer une seule source (celle qui parait la plus crédible et optant pour l'orthographe la plus commune). Pour les altitudes c'est plus délicat car bon nombre d'altitudes ont été révisées avec le nouveau système géodésique, et les données les plus à jour viennent de sources satellitaires, plus souvent que des relevés chers sur le terrain par des géomètres officiels utilisant le nouveau système géodésique. Pour des points hauts comme les montagnes, à moins qu'il n'y ait une antenne installée dessus, le relevé satellitaire ou par image radar haute fréquence par avion en haut altitude suffit largement (le reste dépendra des hauteurs de neige, ce que des scientifiques suivent précisément mais séparément avec d'autres objectifs que la mesure ou le calcul d'une simple hauteur moyenne, par exemple pour mesurer le gonflement des montagnes ou détecter des zones de fractures probables, ou des géomètres concernés par la protection de certains ouvrages ou la sécurité des personnes contre les glissements de terrain ou formations de poches d'eau sous les glaciers, ou encore les hauteurs de sédimentation pour l'implantation ou la restauration d'espaces forestiers abimés par un incendie ou des maladies, ou consécutives à des coupes d'arbres, ou encore les effets sur la stabilité des sols d'un ruisseau d'altitude qui s'est déplacé après une crue ou un éboulement lié à l'érosion et au recul des glaciers). _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr