Le 16 février 2012 09:27, Vincent de Chateau-Thierry
<v...@laposte.net> a écrit :
>> bonsoir
>> en traînant un peu ce soir sur geofabrik je suis tombé sur ce qui me
>> semble être une frontière de la russie à ambérieu en bugey :)
>>
>>
>> http://tools.geofabrik.de/osmi/?view=multipolygon&lon=5.38286&lat=45.95406&zoom=14&opacity=0.59&overlays=multipolygons_type_is_boundary,type_is_boundary
>>
>> voir la relation #60189
>
>
> Ce qui est affiché par OSMI n'est pas la vraie géométrie de la relation,
> mais une simplification sous forme d'enveloppe convexe :
> http://fr.wikipedia.org/wiki/Enveloppe_convexe
>
> La Russie a ses limites de part et d'autre du méridien à -180°, mais le
> calcul de l'enveloppe convexe a l'air de séparer les données de part et
> d'autre de ce méridien, d'où des lignes énormes comme celle qui part de
> -180, 62.6 :
> http://tools.geofabrik.de/osmi/?view=multipolygon&lon=-179.24805&lat=62.80650&zoom=8&opacity=0.59&overlays=multipolygons_type_is_boundary
> et qui passe à Ambérieu.

Je me demande quel est l'intérêt des enveloppes convexes sélectionnées
par défaut dans OSM Inspector. Cela ne produit rien de lisible, même
si c'est l'option à sélectionner pour afficher (aussi) les textes des
messages d'erreurs ou d'avertissement.

Franchement en plus, ce calcul (qu'on ne voit que dans OSM Inspector,
je l'espère) craint un peu quand un polygone franchit 180° ou plus de
longitude d'un seul trait, au lieu d'aller dans la direction opposée,
quitte à couper le polygone calculé en deux parties de chaque côté de
la ligne de changement de date pour éviter ce genre d'aberration.

Car même la Russie n'a aucune frontière comportant un segment unique
parcourant d'un trait entre deux nœuds plus de 180° : il y en aurait
dans la définition d'une zone, par exemple océanique tel que le 60e
parallèle Sud pour la limite Nord de l’Antarctique, qu'on demanderait
d'ajouter au moins un point intermédiaire dans ce segment.

Heureusement que les rendus de carte ou les éditeurs ne commettent pas
cette bévue pourtant simple à détecter (mais difficile de les tester
tous, et puis certains ne font pas ce test car ils ne s'intéressent
pas à la cartographie de la planète entière et évitent donc le
problème en n'ayant pas de données à gérer qui rentre dans ce cas
particulier).

Pour un parallèle entier, comme la longitude -180° (W) risquerait de
se normaliser en +180° (E) ou bien l'inverse, il faudrait ajouter dans
la définition au moins deux points intermédiaires, par exemple (-180°
; -60° ; + 60° ; -180°) alors équivalent aussi à (+180°;  -60° ; + 60°
; +180°) selon la normalisation appliquée, à priori indépendamment des
décalages de longitude opérés par une projection alternative à WGS84
(certaines projections ajouteront elles-mêmes d’autres points si
nécessaire, mais n'auront pas de difficulté à interpréter correctement
les coordonnées sources des segments)...

Le même raisonnement s'appliquera en cas de tracé de méridiens joints
au méridien opposé, par exemple sur une carte centrée sur les pôles et
montrant plus qu'une hémisphère, dans une projection cylindrique dont
l'axe passerait par deux points antipodes de l'équateur : la zone
délimitée devra ajouter des points intérmédiaires pour éviter de
franchir 180° ou plus de latitude entre deux nœuds.

Il me semble même que le serveur OSM pourrait détecter (peut-être le
fait-il déjà) de telles définitions d'un way avec deux nœuds
successifs trop éloignés en longitude ou latitude et qui peuvent poser
des problèmes d'ambiguité (et qui cassent aussi les tests de
non-intersection du chemin avec lui-même ou les tests de convexité),
et refuser une telle définition.

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