Le 09/01/2011 14:46, yvecai a écrit :

On 09. 01. 11 11:55, Stéphane MARTIN wrote:
Il faut donc ignorer l'avertissement, cliquer sur "OK" et bien entendu
traiter la trace (l'adapter, la tagger) avant d'envoyer le tout sur OSM.
Je rajouterai également un petit quelque chose:
Il ne faut pas juste ignorer l'avertissement, mais le comprendre. Une
trace GPX contient souvent bien plus de points que nécessaire pour créer
un chemin dans OSM. De plus, elle a très souvent quelques écarts
flagrants à la réalité (surtout lorsque l'on est sous des arbres, etc ...).
Sur mes traces GPX quand je fais du ski de fond, on voit même le
mouvement de balancier du corps, un coup à droite, un coup à gauche !

De plus, tu constateras que sur un chemin avec plusieurs traces gps,
celles-ci sont distant parfois de 10m ou plus. Alors dans ce cas là, on
trace le chemin (toujours à la main, point par point) au mieux, à peu
près au milieu des traces. Non, ce n'est pas exact, mais c'est au moins
une bonne statistique si l'on a pas mal de traces!
De toute façon, regardez seulement avec vos traces gps lorsque vous
faites un allez et retour sur le même chemin, par temps gris et sous les
arbres, souvent dur de dire qu'on est juste à 20m près !

Je cherchais à ne pas perdre un nouveau collaborateur à OSM et à partager une expérience de débutant et débutant ne veut pas dire neueu ;-)

Il est clair qu'en débutant on voit les choses le nez collé sur des détails particuliers et que les personnes expérimentées peuvent avoir une vision plus synthétique, avec plus hauteur (level, boundary, etc.). Pas toujours facile de mettre du contenu, tiré de l'expérience, derrière tous ces mots ou ces idées, surtout quand on débute et que par conséquent l'expérience... Et pour acquérir une véritable expérience il faut bien se lancer un jour, non ?

Toutes tes remarques me semblent évidentes parce que je débute comme acteur d'OSM mais pas sur GPS. Bien évidemment que je prends des allers-retours et même plus si je le peux, que je fais des moyennes, que j'affiche Bing sans qu'il devienne The critère, etc.

Seulement quand je n'ai qu'une trace, qui vient d'un GPS dont je sais qu'il passe plutôt bien en forêt (et je parle de la forêt primaire ici, en Guyane, Amazonie), à un endroit pour lequel on ne dispose d'AUCUNE carte, je mets quand même quitte à rectifier/moduler plus tard.

Il n'y a pas deux semaines, deux groupes se sont égarés sur le sentier de la Roche-Bateau près de Saül, en deux jours ! Alors on peut toujours tâcher de revenir sur sa trace (ce que j'aurai fait) si l'on a tracé ; on peut choisir de naviguer, au sabre, à travers la forêt, la nuit, ce qu'a choisi un groupe (quand on sait que la plupart des accidents en forêt ont pour origine une mauvaise manipulation du sabre !) ou passer la nuit sur place (c'est mieux si on a son ti'ponch) ;-) Une trace, même imparfaite (sans être fantaisiste évidemment), en fond de carte peut rassurer et éviter des kilomètres ou des décisions peu judicieuses.

Voilà le point de vue de mon nombril qui s'efforce d'être tout de même raisonnable. J'ai, moi aussi, été long et je tâcherai à l'avenir de m'en tenir à OSM strictement.

@+


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