>J'imagine le temps qu'il faudra bientôt pour télécharger une zone sous >JOSM... Juste un petit calcul pour remettre les idées en place. (les chiffres sont donnés à la louche. Il représente l'espace nécessaire et pas l'espace actuellement utilisé) Un node comporte un numéro et deux coordonées soit 3*4octets Un way comporte un numéro, le nombre de nodes et les id des nodes soit 4+1 octets +4*nb _nodes octets.
Pour un emplacement comportant 10000 bâtiments de 10 nodes chacun on a : 10 nodes soit 120 octets 1 way soit 45 octets soit un total de 165 octets par bâtiment. Donc un total de 1.6 Mo ou 12.8 Mb Orange ayant annoncé fournir à tous les français un accès internet 2Mb/s d'ici la fin de l'année, ça fait 6.5 secondes ce qui est tout à fait raisonnable. (et avant de rentrer 10 000 bâtiments je te souhaite du courage) > À mon avis (mais cela n'engage que moi), il faut se fixer des limites en > fonction des capacités actuelles de mémoire, puissance de traitement, > bande passante, etc. Actuellement il serait difficile de trouver des PC > faisant le rendu osmarender de zones mappées à fond avec un précision si > élevée, à moins de disposer de dizaines de Gibioctets de mémoire, et des > processeurs de ouf. Dans 10 ans, la situation sera peut-être différente, > mais d'ici là... La technique doit être un moyen d'aide et de limitation. Actuellement l'architecture est conçue pour la simplicité et non pour la performance. Par exemple on utilise le format xml pour les échanges ce qui multiplie au moins par 10 la bande passante. Le jour où ça coince il est facile d'optimiser un composant et tout se remet à rouler Il n'y a qu'a prendre l'exemple de wikipedia. Personne n'a jamais dit limitons les articles à 200 lignes parce qu'après c'est trop long et que ça prend trop de place et trop de temps à charger. Par exemple l'article http://fr.wikipedia.org/wiki/Toilettes_japonaises fait 18 pages A4 et comporte 9 photos. Wikipedia comporte aujourd'hui des millions d'article, des millions de photos, des milliers de sons et ils sont en trains d'introduire des vidéos. Et cette quantité d'information ne semble toujours pas poser de problèmes majeurs. Le bilan de l'exercice 2008 c'est 3.5 millions de $ de dépense (dont un tiers dédié aux serveurs) et 7.0 millions de bénéfices. Certe leur base grandi de jour et jour, certe il s'agit de l'encyclopédie ayant l'article le plus long sur les toilettes japonaises… mais il fait partie du top 10 mondial et n'a toujours pas de problèmes avec l'hébergement. Et cette diversité est ce qui fait sa réussite. Aujourd'hui je ne vois pas encore de mesures techniques prêtes à nous limiter. L'appel aux dons pour le nouveau serveur a été couvert en deux jours. Au rythme actuel, la base double tous les ans et demis ce qui est exactement le rythme évolution des PC. Il nous reste donc beaucoup de marge avant d'être dans l'impossibilité technique de gérer les données. Un autre point en faveur des bâtiments est que ça fait une carte plus remplie. Et un carte remplie apporte de nouveaux contributeurs, donc de nouveau éditeurs de données, de nouveaux contributeurs financiers pour le serveur suivant… bref de la vie dans le projet. De toute façon, un projet a deux alternatives : soit grossir soit mourir. Moi j'ai clairement fait mon choix. La base de données d'OSM à été voulue souple pour pouvoir rentrer tout ce qui nous passait par la tête, le cadastre nous offre une formidable source de données, ne nous privons pas. Si Linus Torvald avait limité le noyau Linux sous prétexte que les PC de l'époque n'avait que quelques Mo de disque dur, en serions nous ou nous en somme aujourd'hui ? Si Steve Coast s'était dit en 2004 "je n'arriverait jamais à mapper toute la terre" que ferrions nous en ce moment ? Avançons sans crainte du futur. Le propre des projets open source c'est de toujours réussir à trouver des solutions. De plus c'est bien en proposant des données différentes de gmaps que nous réussirons à imposer notre projet. Il faut que notre carte se différencie des autres. Que les visiteurs puissent dire "OSM c'est cool y'a pleins de trucs sur la carte. Même les chiottes de l'église sont cartographiées". Pour ceux qui se demandent comment on entretient l'exactitude de toutes ces donnés, je vous rappelle la vitesse de croissance du nombre de contributeurs. Ce que je mappe tout seul aujourd'hui, nous serrons des centaines à le vérifier. Pour rappel le nombre d'utilisateurs double tous les ans et demis. Donc dans 15 ans le nombre actuel de contributeurs sera multiplié par mille. Le seul truc pour continuer de progresser à se rythme est que la carte progresse elle aussi à se rythme. Ceci passe par l'extension à des zones non couvertes et la completions de zones couvertes (limites communales, bâtiments, numéros de rue… la seule limite est notre imagination) Désolé Gerhard pour ce court passage dans le club des trop long. La prochaine fois je promet de demander ton autorisation avant :) -- Vincent MEURISSE _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr