Et ça c’est pour l’entreprise. Mais le Grand Public est à la rue. Autant que je sache, Orange n’est toujours pas prêt.
Côté contenu, il y a bien entendu des milliers de site qui ne sont pas encore ipv6. Pour qu’ils fassent le saut, il faudrait qu’ils soient coupés d’une partie conséquente de leur audience, donc qu’un des 4 gros FAI osent basculer tous ses clients en ipv6-only, sans NAT64. A mon avis, pas demain la veille. Et côté ipv4 ? Oui vous avez raison, faut pas s’en occuper. Sauf que les gros LIR ont de la réserve et donc un Orange se permet encore de filer un /29 à n’importe quel client SDSL de base (d’après ce que je sais). Et une fois qu’ils auront épuisé tout, ils auront encore des moyens de libérer des blocs peu ou pas utilisés en interne. Les petits (et les moyens dans une moindre mesure) LIR par contre, ils vont l’avoir dans l’os eux: pas de réserve de chacal pour l’hiver. D’autant plus que je pense que la croissance en nouveaux clients des petits est plus forte que chez les gros LIR. On va donc arriver à une jolie situation où le gros LIR va devenir commercialement plus fort parce qu’il aura encore des v4, alors que le petit ne pourra plus proposer que du v6 en annonçant que certaines ressources pourraient être inaccessibles. Ou alors NAT64 et tout le merdier technique, ou alors recours juridique ou au régulateur (où est-il d’ailleurs ?). Oui je suis un peu pessimiste. Après réflexion, ce qui pourrait être acceptable pour un gros FAI, c’est de passer tous les clients en dual-stack (comme SFR actuellement) mais de mettre le client en privé sur le v4, avec du CGN en coeur de réseau. Et ceux qui veulent vraiment une IPv4 publique sur leur routeur (parce que port forward et autres), probablement moins de 1% des clients, ils passent à la caisse. Côté 3G/4G, on en est où ? Nul part je parie :) Le 24 sept. 2014 à 10:56, Xavier Beaudouin <k...@oav.net> a écrit : > Hello, > > Le 23 sept. 2014 à 14:33, Clement Cavadore <clem...@cavadore.net> a écrit : > >> On Tue, 2014-09-23 at 14:25 +0200, Radu-Adrian Feurdean wrote: >>> On a de facto un internet parallele, avec les bonnes pratiques et >>> l'experience du vrain internet en moins. Sauf si l'entite en question >>> decide justement d'utiliser toute la connaissance aquise sur le "vrai >>> Internet" et de la transposer sur le sien. >>> (...) >> >> -> Et ce n'est pas juste un cas d'école, ca existe vraiment, j'ai bossé >> sur certains réseaux dans ce genre genre (réseaux financiers, >> notamment). Il n'y a pas que des IP du marais là dedans, il y a même des >> IP de LIR ou des blocs PI "récents". > > Je confirme que ce choix a été fait dans l'une des boites ou j'ai travaillé. > Avec quand même l'annonce totale de la PI (bon ok routée dans null0 après). > > Parce quand on a empilement de NAT a la fin, on comprends plus rien... Genre > NAT4444444444444 ("c'est a vous le packet de 172.16.1.1:54020 qui a fait peté > la bourse la semaine dernière ?"). > > Bon évidement dans le milieu financier quand on parle d'IPv6, de tunnel IPSEC > 8192 bits, de SHA-2 on nous prends pour des allumés... juste pour donner un > aperçu général. > > Après il y a des exceptions, mais comme les DSI disent : non on a pas que ça > a faire de jouer avec l'IPv6... Jusqu'au jour ou : "merde ! y a un client > qui m'as envoyé chier car mon soft payé 2Md€ ne marche pas sur ipv6...".. > > Xavier --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/