Le 10 juil. 2014 à 14:37, GMAIL <temptem...@gmail.com> a écrit :

> Merci pour les explications !
> 
> Donc pour clarifier, on a un FAI avec son AS.
> Ce FAI, dans un IX annonce les routes vers ses IPs à d'autres AS de FAI 
> locaux grâce à des accords de peering.
> Pour pouvoir annoncer lesdites routes à l'extérieur du pays, ce FAI a des 
> accords de transit avec certaines sociétés.
> Il suffit donc de décider de ne pas annoncer les routes vers un préfixe aka 
> un plage d'adresses IP au transitaire pour que lesdites IPs non annoncées 
> soit joignables en théorie seulement par les FAI locaux ?

C’est à peu près ça, à la différence près qu’il n’y a pas réellement de notion 
de géographie avec Internet, puisque certains FAI locaux peuvent être 
étrangers, voir multinationaux.
Mais si on annonce aux peers locaux, et qu’on n’annonce plus aux transitaires, 
on aura déjà une bonne approximation, mais en prenant soit d’avoir tous les 
peers locaux pour avoir à peu près 100% des utilisateurs du pays.
En France, par exemple, ça serait délicat, car généralement, on ne peer pas 
avec Orange, parce que c’est payant. On a besoin du transitaire pour Orange.
Par contre, le transitaire (sérieux) peut avoir ce qu’il faut de communautés 
pour me permettre d’annoncer ma route à qui je veux (seulement les peers en 
France, tous les peers dans le Monde, les transitaires ou pas, etc…).
Y aura toujours un peu de fuite parce que dans les peers, il y en forcément qui 
propagent sur tout leur réseau international les route apprises dans chaque 
pays, sans qu’on puisse les en empêcher.

> ça ne pose pas de problème sur le fait que des IPs de personnes qui voulaient 
> continuer à être joignables se retrouvent à l'intérieur du préfixe non 
> annoncé ?

Si, surtout qu’un préfixe BGP, c’est /24 grand minimum.
Dommage collatéral :)


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