On Wed, 8 Jun 2011 21:29:50 +0200, "Guillaume Barrot" <guillaume.bar...@gmail.com> said:
> Question : que fait le technicien sur le WWN de SAN si c'est pas la même > chose ? Il rend pas sa baie SAN accessible en FC au monde entier...... > Deuxio, de nouveaux serveurs arrivent avec la possibilité de cloner la conf > hard (wwn, mac etc, ex : UCS Cisco). On peut espérer que ça se généralise. Bonjour le bordel quand on clone la conf hard sur deux unites differentes..... > De plus, quel intérêt de conserver la même @IP pour tous les serveurs > attaques sur une URL ? Du push DNS au DDNS les solutions pour conserver > le nom en changeant l'IP existent depuis longtemps. Ah bon ? Tu sais comment updater le cache DNS des ISPs de la planete, surtout pour ceux qui decident de ne pas trop respecter le TTL ? > Et enfin, si tu virtualises pas de soucis, or c'est pas déconnant sur un > certain nombre de serveurs frontaux internet. Il y a des choses qu'on virtualise, il y a des choses (parfois meme exposes publiquement) qu'on virtualise pas. > Bref une faille de niveau 2 me semble peu dangereuse vis a vis des autres > failles plus faciles a utiliser (rootkit sur un serveur Linux mal patché par > exemple, ou SQL injection sur une infra n-tiers mal configurée). ......... > L'IP fixe, c'est simple et maîtrisée, mais ça pose un gros problème : c'est > fixe, et lie a ton plan d'adressage. > Maintenant, si tu utilises des serveurs virtuels, et que tu souhaites > pouvoir les déplacer d'un site A a un site B sans trop de contraintes, > sachant que tes utilisateurs s'y connectent via une URL, tu as deux > solutions : > - un vlan étendu ou tout autre solution de Datacenter Interconnect de > l'EoMPLS a des trucs plus exotiques comme OTV ou Fabricpath de Cisco > - un adressage dynamique et des updates du DNS (via DDNS ou du GSLB par > exemple) > Le choix c'est soit la complexité d'un niveau 2 étendu (ça parait simple > comme ça ...), soit la complexité d'une IP dynamique (et le comment > je gère mes règles firewall etc.) <troll> Quand on fume un peu trop la moquette, on finit par faire du "cloud" ("cloud" de fummee *ET* cloud computing). </troll> Plus serieusement, est-ce que tu as jamais eu a gerer les choses dont tu parles ? Si oui, dans quel type d'environnement ? > Je me rappelle avoir vu tourner un vieux VAX de chez DEC avec une config > rigolote : le service porté sur une loopback, et les > interfaces réseaux non configurées prenait une IP dans le linklocal > (169.254.x.x), et un daemon RIP qui tournait en standard ==> tu pouvais > joindre ton service sans pour autant connaitre les @IPs des interfaces. > La même chose en IPv6 avec un daemon RIPng ou OSPFv3, c'est pas bien > compliqué a mettre en place vu comment le linklocal est bien globalement > bien géré. Et gérer le SLAAC sur une loopback pour le coup :D 1: C'est pas bien complique pour une machine. Commence a ajouter des zeros a la fin et ca change radicalement. 2: SLAAC sur une loopback, ca doit etre fun. Un tres bon sujet pour ce vendredi. > Autre solution, toute bête : pas de v6 sur les serveurs (cf la > presentation d'IPv6 at Facebook sur le site du Nanog > <http://www.nanog.org/meetings/nanog50/presentations/Tuesday/NANOG50.Talk9.lee_nanog50_atlanta_oct2010_007_publish.pdf> > ). > Pas mal de serveurs en frontal internet étant en ferme derrière des > loadbalancers, c'est généralisable. Ca fait juste poudre dans les yeux. Je me souviens avoir teste FB over IPv6 a l'epoque et la premiere connexion c'etait le douche gele (Facebook has detected that you are trying to connect from an un-familiar location : San Francisco, California - avec en cadeau l'IP du proxy v6-v4 et tout le cirque d'identification des amis dans des photos avec leurs chiens et chats). --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/