On Thu, Jun 19, 2003 at 01:14:30AM +0200, Maxime Chatelle wrote: > - contacter partis politiques locaux, de tous bords.
Et quand vous contactez la plupart des partis, rappelez qu'ils annonçaient leur opposition aux brevets logiciels pendant la campagne présidentielle (http://www.april.org/politique/election2002.html), des communistes révolutionnaires au FN (comme quoi ils peuvent être d'accord parfois :-) ) à l'exception de: * Démocratie libérale (opinons divergentes), * RPR, opinions divergentes, mais Chirac s'étant prononcé contre, * UDF, avec Bayrou qui n'a rien compris: "Et cela n'empêche pas l'existence du logiciel libre, qui peut coexister avec les brevets." (Il a oublié: "20 ans après, ou uniquement si les grandes compagnies [américaines] le veulent bien"... mnarf) Le truc intéressant sur les brevets logiciels, c'est que la plupart des politiciens dans la plupart des pays européens sont contre, et pourtant la commission européenne arrive à pousser le sujet. Par contre, en y réfléchissant hier, il m'est venu un brin d'optimisme: Linux est soutenu et _distribué_ par quelques très très grandes entreprises, par exemple IBM qui capitalise à eux seuls un énorme paquet de brevets. Comme IBM distribue des noyaux Linux, le paragraphe 7 de la GPL implique qu'ils licencient implicitement les brevets qui leur appartiennent, qui seraient potentiellement utilisés dans le noyau, et ce gratuitement et "librement" (libre de redistribution). Ce qui veut dire qu'aucune des entreprises qui distribuent Linux ne peuvent utiliser leurs brevets pour des choses qui seraient déjà contenu à l'heure actuelle dans Linux. Maigre consolation, cela dit. /Y -- Marbles should be kept together.