Le Fri, 1 Mar 2002 21:46:21 +0100 nicolas <[EMAIL PROTECTED]> écrivait :
[...] > » DDHC 1789 : > > » Article 6 : « La loi est l'expression de la volonté > générale. Tous les > » citoyens ont droit de concourir personnellement ou par > leurs représentants > » à sa formation » [...] > > Ah ? La loi sur la sécurité quotidienne est l'expression de la > volonté générale ? C'est quoi, la volonté générale ? DDHC 1789 (décidément) : Article 3 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. » La volonté générale, c'est la volonté du souverain. Et comme « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation »... (et le législateur n'est donc pas le souverain mais le peuple en corps). Pour le reste, je crois que la LSQ est plutôt assimilable au règlement (mais je peux me tromper). La différence entre loi et règlement? Ce dernier est le fruit de l'exécutif (et plus du législatif) et donc n'exprime que la volonté ... du Gouvernement. Ce que je voulais dire à l'origine, voilà voilà, c'est que la voix du peuple est de loin la plus légitime de toutes (au feu Voltaire donc...). ( Au passage, pourquoi ne pas relire Rousseau : chapitre « démocratie égalitaire », c'est mon préféré. ) [...] > » (et c'est bien connu, les citoyens fonts des manifs et des > grèves juste pour > » leur bon plaisir...) > > Dis-moi, quelles sont les dernières manifestations qui ont > obtienu satisfaction ? Réponse quelques lignes au-dessus. Une grosse manif. tu veux dire? : 1995. Bourdieu dans les initiateurs, et c'est le grouvernement Juppé qui en avait fait les frais (mais tu n'étais peut-être pas né...). > » DDHC 1793 (Montagnarde) : > > » Article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du > peuple, > » l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion > du peuple, le > » plus sacré des droits et le plus indispensable des > devoirs. » > > Et l'insurrection est matée dans le sang. > C'est bien gentil les bonnes intentions. En 1789, tu as raison, il y a eu des morts. À ma connaissance, pas en 1995... [...] > [couic le reste] Dommage, tu as coupé le plus constructif. > Heureusement qu'à Debian il n'y a pas de flics. Les délégués du chef de projet peuvent expulser des développeurs. C'est un peu eux la police. Et certains rares développeurs aussi (« citoyens » qui sont et font la police, en quelque sorte...). À propos de ces délégués, ils peuvent désigner des développeurs « qui ne maintiennent pas de paquets » (1), ce qui peut donc faire avancer mon idée. Il n'est cependant pas du tout précisé selon quels critères cette désignation peut s'effectuer. Ce ne serait donc pas un mal de le faire, par le biais d'une révision de la Constitution du Projet par exemple. En reprenant ma pensée, cela pourrait être : « Peut être désigné comme membre du Projet tout personne « capable de lancer le javelot, le disque et le marteau » (et plus si affinités...) ». A++ Nicolas (1) Paragraphe 8.1.2 de la Constitution du Projet Debian.