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<h2>Groupes sous-représentés dans Debian</h2> <dl> <dt><b style="color: Red;">Helen :</b></dt> <dd> Le temps imparti pour la cinquième question est de 4 minutes : <p> <b>Alors que dans le monde entier, les contributeurs à Debian tendent à venir d'un milieu assez homogène, un certain nombre de groupes sont de toute évidence sous-représentés à l'intérieur du projet. Par exemple, il y a très peu de développeurs indiens, féminin ou âgés. Quels défis et quels bénéfices voyez-vous pour Debian à encourager une plus grande participation de ces groupes sous-représentés ? Quelles stratégies considérez-vous réalisables pour que le projet affronte ses défis et maximise les bénéfices ?</b> </p> </dd> <dt><b>Jonathan Walther :</b></dt> <dd> Les gens s'organisent d'eux-mêmes en fonction de leurs intérêts et de leurs compétences. Debian est une projet qui s'organise de lui-même. Ceux qui sont intéressés par Debian font les meilleurs des développeurs. Si Debian fait quelque chose pour décourager l'un quelconque de des groupes mentionnés (femmes, Indiens et personnes âgés) alors il faut arrêter cela immédiatement. <!-- help: The squeaky wheel gets the grease; -->Personne ne peut savoir que quelque chose ne va pas tant qu'on ne lui en a pas parlé. En tant que responsable du projet Debian, j'invite chacun a mettre à jour les problèmes qu'il rencontre afin qu'ils soient traités. </dd>
<dt><b>Anthony Towns :</b></dt> <dd> À mon avis, les développeurs Debian ne sont pas si homogènes. Mais il est certain que certains groupes sont sous-représentés. Je pense que nous ne pouvons résoudre cela que pour les personnes qui souhaitent réellement nous rejoindre et en sont empêchées de quelque manière que ce soit ; et je ne connais pas de grands groupes d'Indiens ou de personnes âgées qui souhaitent plus contribuer à Debian mais ne s'en sentent pas capables. Je pense que les projets -wowen et de traduction sont de bons exemples à suivre et qui ont des besoins particuliers, et je pense que nous devrions nous attacher à rendre le projet meilleurs dans son ensemble au fur et à mesure que nous apprenons ces besoins. </dd> <dt><b>Angus Lees :</b></dt> <dd> Je ne pense pas qu'il soit de ressort de Debian de rechercher des contributeurs appartenant à certains groupes – si des personnes de groupes sous-représentés souhaitent nous rejoindre, libre à elles. Par contre, Debian devrait s'assurer qu'il y a aucun obstacle qui affecte injustement certains groupes – s'il devrait en être identifié, nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour le supprimer. </dd> <dt><b>Branden Robinson :</b></dt> <dd> Malheureusement, je ne suis pas sûr que Debian ait la capacité de faire grand chose de manière officielle. Je n'ai pas vu beaucoup de propositions à ce sujet. Il faut remarquer que certains groupes sont sous-représentés à cause de la « fracture numérique » – dans de nombreux pays, l'organisation socio-économique empêche Debian d'atteindre certaines personnes. Les chances de scolarité sont également faibles pour de nombreuses personnes dans le monde. En se concentrant sur le monde « développé », je pense qu'il s'agit principalement de créer un environnement moins menaçant. Je ne m'intéresse pas aux débat, mais nous pouvons tous nous souvenir que les préjugés et les stéréotypes contres certains groupes sont hors de propos. La bonne nouvelle est que je n'en ai principalement entendu parler que parce qu'on les a forcés à se montrer à l'intérieur de notre projet. Dans l'ensemble, Debian est un endroit vraiment tolérant. J'accueille avec bienveillance les idées de gens qui nous aideraient à continuer dans cette voie. </dd> <dt><b>Andreas Schuldei :</b></dt> <dd> Une fois encore, les petites équipes sont une réponse possible ici. Avec une traduction par équipe, même des gens d'autres groupes linguistiques pourraient contribuer par exemple (j'ai discuter avec des développeurs venant d'Inde à ce sujet et ils pensaient qu'il s'agissait plus d'un problème culturel avec les logiciels libres cependant). Debian-Women fait déjà un effort pour intégrer plus de femmes dans le projet et semble réaliser du bon travail. D'autres groupes sous-représentés pourraient suivre cet exemple. </dd> <dt><b>Matthew Garrett :</b></dt> <dd> Le projet Debian-women a beaucoup fait pour rendre Debian plus accessible aux femmes, et le nombre croissant de femmes dans la file d'attente des nouveaux responsables montre que cela commence à prendre effet. Je pense que nous avons besoin de faire en sorte que Debian soit plus accessible à d'autres groupes sous-représentés, et je pense que debian-women est un bon modèle de départ. Plus de retour d'un nombre plus important de groupes nous rend plus facile la production d'une distribution qui soit utile pour le plus grand nombre, et c'est bon pour la diffusion des logiciels libres. </dd> </dl>